Le tonneau de vin le plus cher du monde

18 12 2020
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
Il y a dans ce fût un des plus grands vins de Bourgogne :
 
Le pièce des Présidents
 
Cette pièce des Présidents, pourtant atypique, a été adjugée au prix ahurissant de 660 000 € dimanche dernier lors de la célèbre vente aux enchères des Hospices de Beaune. [1]
 
Et encore faut-il ajouter 100 000 € de pénalité d’un acheteur irrésolu (qui semble avoir annulé un ordre d’achat juste avant la vente) et 20 000 € de dons qui font monter la pièce à 780 000 € au total.
 
Cette nouvelle est importante car les ventes aux enchères de vins, et en particulier la plus prestigieuse d’entre elles, fixent les prix du marché tout entier : Le marché du vin se porte particulièrement bien en ces temps de souffrance, et offre une opportunité d’investissement que nous venons d’étudier en détail avec Aude Kersulec.
 
Oh il y a de très belles choses à faire en se constituant une cave d’investissement, de quoi construire un patrimoine complet, aussi bien culturel que gustatif et de grande valeur… À partir de 5 000 € et sans même en avoir une : De cave.
 
La richesse française d’un patrimoine de renommée mondiale
Aujourd’hui nous allons explorer la richesse opulente des terres de vins, loin de l’asséchante addiction du défilement des chiffres sur un écran.
 
Les régions vinicoles françaises sont parmi les plus riches de France, rares campagnes plus riches encore que les villes :
Carte des revenusen France par commune
Légende : Niveaux de vie par commune en France
 
Les bons vins ne craignent pas la crise
À Beaune, le précédent record des hospices était de 480 000 € en 2015. Il a été largement battu et qu’importent crise et pandémie.
 
Au-delà de la pièce maîtresse, les prix se sont miraculeusement maintenus sur les 600 lots de la vente par rapport à l’année dernière alors que la salle avait été réduite des 4/5e de ses acquéreurs potentiels, virus oblige.
 
Mais cela n’avait rien d’évident : en 1929, banquiers et hommes d’affaires ruinés se jetaient du haut de leurs gratte-ciel. 100 ans plus tard, ils achètent des grands vins par tonneau… 10 fois leur prix.
 
Une pièce bourguignonne comme celle-ci correspond à 288 bouteilles (24 caisses de 12 bouteilles), soit la bouteille à 2 300 €, 10 fois plus cher qu’un vin d’exception comme celui-ci acheté en primeur dans un grand château bordelais ou un domaine de prestige de la côte de Nuits.
 
Cela paraît absurde et normalement la comparaison n’a pas beaucoup de sens.
Mais ces dernières années, la traditionnelle vente aux enchères des hospices connaît une petite révolution.
 
Révolution culturelle en Bourgogne : la Chine s’invite à la table
Pour les grandes familles bourguignonnes, la vente des Hospices est une façon de jouer à qui à la plus grosse et se soulager les bourses pour les plus gonflées :
 
Fabrice Luchini ne s’y était pas trompé en 2010 lorsqu’il avait établi un précédent record et enflammé la vente de sa verve aussi fine que ma plume en promettant des sommets sexuels sur ledit tonneau à son acquéreur [2]… La cause charitable excuse mais n’efface pas le jeu archaïque de domination tribale.
 
Et c’est comme cela que d’année en année, les meilleures pièces de la vente partaient chez des négociants, restaurateurs et hôteliers de la région. Les heureux acheteurs montraient des faces enjouées, un peu rubicondes, un peu gênées aussi, plus habituées aux glorieuses ripailles des chevaliers du Tastevin qu’aux crépitements des photographes.
 
Mais cette année c’est un Chinois anonyme qui a acquis le précieux nectar et un autre qui s’est désisté pour cette bagatelle de 100 000 €… Mais à ce stade, 100 000 €, c’est de la caillasse.
 
Cela change encore de l’année dernière où un entrepreneur brésilien passionné de vins s’était associé à un négociant bourguignon pour se partager la pièce maîtresse (au prix bien plus « modeste » de 260 000 €).
 
Qu’importe la bonne œuvre, qu’importent la publicité, le prestige et le statut, qu’importent la guitare et le déjeuner avec le parrain Marc Lavoine, qu’importe le vin même.
 
Tout cela, à 10 000 km de Beaune, l’anonyme Chinois s’en moque bien.
Peut-être prévoit-il 10 ans à l’avance la boisson pour la bar-mitsvah de son petit-neveu ou son pot d’accueil au bureau politique du Parti — c’est qu’il faut laisser vieillir cette cuvée 2020 encore en élevage —.
 
Mais il est plus probable qu’il considère cette pièce comme un investissement.
 
La Chine s’éveille au vin…
Si vous êtes un habitué de ces pages, vous savez qu’un bon investissement se fait à l’achat bien plus qu’à la revente : il ne faut surtout pas payer son placement plus cher que son prix… Et encore moins 10 fois plus. Mais avant de prendre notre acheteur milliardaire pour un fou, mettons-nous un instant à sa place.
 
Nous l’appellerons pour l’occasion Monsieur Nym, Hano Nym. Imaginez un gros cadre milliardaire du parti communiste chinois – tant pis pour l’oxymore – qui dirige une multinationale informatique :
  • Comme la plupart des milliardaires dans le monde, la fortune d’Hano Nym est investie en Bourse : Or, M. Nym sait bien que les cours sont au plus haut et les perspectives à 10 ans au plus bas.
     
    Il a déjà un patrimoine immobilier fort développé pour 50 ou 100 millions, une tonne ou deux d’or qui ne valent jamais que 50 ou 100 millions elles aussi… Mais il faut 1 000 millions pour faire un milliard. Or les grands vins progressent régulièrement de 10 % par an depuis déjà plus de 10 ans :

    Pourquoi s’en priver ? Et surtout, pourquoi vous mon cher lecteur, devriez-vous vous en priver ?

     
     

  • Mais l’unité de compte de Monsieur Nym est le million : En-dessous ce n’est pas de l’argent, c’est de la caillasse – pour lui en tout cas – et il n’a aucune envie d’affréter un cargo entier de bouteilles : il n’investira que dans le tout meilleur, le plus cher. Nous y sommes. Et cela tire tout le marché des vins fins.
  • Enfin, M. Nym est Chinois : Et il voit bien l’engouement naissant pour le vin français. Si la Chine est devenue le premier consommateur de produits de luxe au monde il y a bientôt 10 ans, l’Empire du Milieu n’est encore que le 3e consommateur de vin en valeur, derrière le Royaume-Uni et les États-Unis, en passe de monter sur la 2e marche du podium [3].
 
Et c’est vrai : le marché chinois de l’alcool est jusqu’ici dominé par la bière et les alcools forts.
 
Le Cognac a tracé la voie
LVMH et Bernard Arnault ont réussi un gigantesque coup marketing il y a 20 ans en installant le cognac comme l’alcool de fête par excellence en Asie – Hennessy, le H de LVMH, est le premier producteur de Cognac — à l’image de notre Champagne. Non seulement ils ont multiplié les ventes par 10 au début des années 2000 mais en plus sur les meilleures qualités, aux plus fortes marges.
 
Et c’est ce qui est en train de se profiler en Chine sur le vin en ce moment même.
 
Le vin n’y représente que 5 % de la consommation d’alcool mais c’est le marché le plus dynamique au monde avec 10 % de croissance par an [3] et bien plus sur les grands vins.
 
Et ce n’est que le début, Hong Kong est un bon indicateur du gigantesque potentiel de croissance du marché chinois : l’ancienne colonie britannique consomme 5 fois plus de vin par habitant que son encombrant tuteur [4].
 
Et comme pour le Cognac, la France est le pays de prédilection des Chinois : la moitié du vin consommé est français ! [4]
La domination est totale.
 
Ajoutez 2/3 de consommateurs de moins de 40 ans [4] et vous avez la recette pour un marché haussier structurel au potentiel énorme à long terme.
 
14 camions remorques de bordeaux en 18 minutes
En Chine aujourd’hui, un acteur chinois peut écouler un demi-million de bouteilles de bordeaux en moins de 20 minutes avec une annonce sur WeChat, le Facebook chinois [5]. Ce sont 14 camions de 38 tonnes remplis à ras bord écoulés en 18 petites minutes.
 
C’est absolument gigantesque, à la mesure du pays et de sa frénésie pour les produits de luxe comme les vins français.
 
Et sur ce marché mon cher lecteur, vous et moi avons un avantage ÉNORME.
 
Votre avantage sur le monde entier
Vous avez aujourd’hui le même avantage sur le monde qu’ont eu les Américains au début des années 1990 puis au début des années 2000 sur Internet et les réseaux sociaux.
 
Nous n’avons rien à envier à ceux qui ont investi il y a 10 ans dans les GAFAM… Mais encore mieux à faire.
 
Le vin et plus généralement le luxe sont la chasse gardée de la France qui y excelle plus encore que les États-Unis en informatique.
 
Et en tant que Français, ou résidents, nous avons cet avantage extraordinaire d’avoir bien plus de ressources que les autres.
 
Entendez-moi bien, je ne prétends pas que vous ou moi savons distinguer un Lafite 2003 d’un Margaux 2007. Mais les appellations sont celles de nos régions, il nous est incroyablement aisé de faire les routes des vins, de les goûter chez nos amis, nos cavistes, dans les bars, restaurants (quand ils ne sont pas fermés).
 
En France, le meilleur écosystème du vin… Y compris pour investir
Et cela n’est encore rien : même si vous n’y connaissez rien, vous partez avec une énorme longueur d’avance car la France dispose également de tous les atouts l’écosystème du vin le plus développé au monde… Y compris pour constituer une cave d’investissement à nulle autre pareille, dans les meilleures conditions, avec les meilleurs conseils.
 
Il faut nous rendre compte que même les rayons vins de nos supermarchés sont souvent de petits trésors dans lesquels nous pouvons trouver des pépites abordables comme de grandes bouteilles, conseillés par des sommeliers loin de démériter… Dans un supermarché !
 
Et ce n’est que la face émergée de l’iceberg, il y a encore des armées de sommeliers et vignerons aux savoirs extraordinaires, des cavistes exceptionnels en concurrence acharnée pour vous offrir le meilleur vin au meilleur prix, y compris pour vous constituer des caves d’investissements.
 
Pas besoin de cave pour constituer la vôtre
Je vous parle régulièrement des possibilités d’acheter de l’or physique en ligne et de le faire stocker dans des coffres sécurisés et expertisés en France ou en Suisse.
 
Vous pouvez acheter, vendre ou vous faire livrer votre or à tout moment.
 
Eh bien il existe les mêmes possibilités sur le vin : vous pouvez acheter vos bouteilles en ligne, les faire stocker dans des caves professionnelles, sécurisées et expertisées pour le faire vieillir dans les meilleures conditions sans avoir besoin d’installation extraordinaire et coûteuse chez vous.
 
Il y a déjà 20 ans, un petit futé d’HEC avait voulu révolutionner le marché du vin et proposer des caves d’investissement en ligne avec un site 1855.com. Mais le petit futé à l’appétit déraisonnable avait mal calculé son affaire et 10 000 clients ne virent jamais la robe des bouteilles qu’ils avaient commandées.
 
Chat échaudé craint l’eau froide et la France avait pris du retard en matière de vin d’investissement, en particularité à côté du Royaume-Uni.
 
Mais le scandale a été digéré et les leçons apprises par de nouveaux acteurs qui ont été se faire agréer par l’AMF et des experts judiciaires pour donner les meilleures assurances aux clients.
 
Et comme souvent, sur les ruines du scandale est en train d’émerger des acteurs d’une qualité remarquable.
 
C’est ce que nous avons étudié dans le dossier sur le luxe avec Aude Kersulec.
 
Défiscalisation, ports francs et courtage international
Nous avons sélectionné 2 cavistes d’investissement, l’un à Bordeaux et l’autre en Bourgogne.
 
Grâce à ces 2 acteurs de référence, vous allez pouvoir vous constituer une cave de vins fins à bonifier pour mieux les revendre ou mieux les boire à votre choix :
  • Vous découvrirez des services de courtage internationaux pour acheter et vendre les vins partout autour du monde ;

  • Vous verrez comment acheter des bouteilles éligibles au dispositif Madelin PME afin de défiscaliser 25 % de votre investissement !

  • Vous pourrez faire stocker vos bouteilles dans une cave à l’intérieur de port franc de Genève afin d’éviter taxes et TVA ;
  • Vous serez invité à des dégustations, des visites de château ;
  • Mais vous pourrez également demander un service super-efficace avec des frais au rabais afin de maximiser votre investissement.
 
Grâce à ces acteurs d’excellence vous pourrez profiter de bouteilles à haut potentiel comme un Lafite de 2010 dont le prix a doublé en 10 ans.
 
Débancarisez dans l’investissement le plus liquide… Dont même Steve Jobs était jaloux
Le secteur du vin et du luxe en général a un autre atout de choix, vous n’avez pas besoin d’investir en Bourse pour vous positionner.
 
C’est d’ailleurs dès le titre de notre dossier d’investissement : « Investissez dans le luxe français… Mais pas en Bourse. ».
 
Vous n’avez pas besoin d’investir dans LVMH pour vous positionner sur le champagne Dom Pérignon ou le cognac Hennesy. Vous pouvez investir directement dans ces bouteilles d’exception bien plus prometteuses que les cours de Bourse de leurs maisons mères.
 
C’est une particularité remarquable du secteur du luxe… Un ordinateur ou un téléphone perdent presque toute leur valeur très rapidement mais une bouteille de vin fin, un sac d’exception ou une belle montre gagnent de la valeur avec le temps.
 
Dans le dossier Aude raconte cette anecdote de Bernard Arnault lors de sa 1ère rencontre avec Steve Jobs, le PDG d’Apple qui lui aurait dit :
 
« Je ne sais pas si dans 20 ans, les gens utiliseront encore un iPhone. Par contre, je suis sûr que, dans 20 ans, ils boiront toujours du Dom Pérignon ! ».
Tout est dit !
 
Je sais bien que l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin.
 
Mais nous avons en France le leadership mondial du secteur du luxe et les moyens de nous positionner de manière durable et prometteuse.
 
Les KHOL français n’ont rien à envier aux GAFAM américains
Le luxe est surdominé par la France qui détient à elle seule près d’un quart des parts de marché du secteur comme vous allez voir dans la remarquable étude d’Aude Kersulec.
 
À titre de comparaison, les États-Unis et leur GAFAM ont 27 % du marché mondial sur le digital… Avec une population 5 fois plus importante que la France.
 
Et si les États-Unis ont leurs GAFAM, Aude nous fait découvrir aujourd’hui nos KHOL français en référence au maquillage arabe qui fait les yeux noirs comme le plomb et envoûtant comme Les Mille et Une Nuits.
 
Kering (ex PPR), Hermès, l’Oréal (qui fait plus de 40 % de son résultat dans le luxe), LVMH : Ces 4 groupes dominent l’industrie du luxe mais également le CAC40 dorénavant.
 
Et cela est nouveau.
 
En 2007, le CAC40 était dominé par l’énergie et les bancaires. Mais nos banques sont devenues des zombies et Total est touché de plein fouet par la crise.
 
Fin 2020, il n’y en a plus que pour le luxe. Hier encore roi de l’indice, Total ne pointe plus qu’à la 4e place et même Sanofi, 3e capitalisation de l’indice, a pour premier actionnaire… L’Oréal.
 
Ce n’est pas pour rien que le luxe a explosé ainsi ces 10 dernières années.
Comme pour les GAFAM américain, le secteur est quasi monopolistique avec de fortes marges autour de 30 % avant la crise. Cela le rend financièrement très attractif : les marchés en raffolent, le crédit est plus que gratuit. Cet avantage financier conforte les positions des leaders dans leurs monopoles, et le cercle vertueux devient vicieux.
 
Il faut être fou aujourd’hui pour investir à long terme dans les groupes de luxe français tant leurs valorisations sont élevées comme le montre Aude.
 
Mais ce n’est pas une raison pour passer son chemin.
 
Ces grands groupes et la multitude de maisons et fabriques
qu’ils font vivre à leur suite sont aujourd’hui sont les dépositaires d’un artisanat français sans cela en perdition et que j’ai la chance de pouvoir étudier dans toute sa richesse et son exception, il n’y a pas si longtemps.
 
Il y a derrière les paillettes et les flashs un savoir-faire précieux et des produits de grande qualité dont la valeur est bien plus intéressante que les celle des groupes qui les fabriquent.
 
Car Kering peut bien s’écrouler sous le poids de ses dettes, un bijou Boucheron ou une montre Girard-Perregaux n’en prendront que plus de valeur. De nos jours, les garde-temps gardent aussi la valeur.
 
C’est pour cela que nous allons vous proposer aujourd’hui avec Aude d’investir dans le luxe, mais non pas en Bourse, pas aujourd’hui où les cours sont déjà stratosphériques et les coups à prendre bien plus probable que les plus-values à long terme.
 
Vins, horlogerie, maroquinerie : Investissez dans les KHOL français, mais pas en Bourse !
 
Ce mois-ci nous ajoutons un dossier de référence à la collection Risque & Profit.
Avec Aude et les dossiers d’investissement de Risque & profit nous vous faisons découvrir :
  • L’alternative au fonds euros d’assurance vie,

  • Nous vous montrons comment investir en or physique ;

  • Soutenir l’économie réelle, mais sans les banques et sans les Bourses et profitant même des garantes de l’État.

  • Comment vous prémunir d’une crise de l’Euro et diversifier vos devises ;

  • Vous positionner sur la Révolution de la Valeur et les enjeux de la technologie Blockchain.
Et dorénavant vous pourrez également diversifier votre patrimoine dans les vins fins et plus généralement dans le génie artisanal des grandes maisons françaises : horlogerie, bijouterie, maroquinerie…
 
Je vous envoie ce dossier de référence sur le luxe français GRATUITEMENT jusqu’à mercredi prochain 23 décembre avec tout abonnement d’essai à Risque & Profit.
 
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle
 
 
Notes :
 
 
 
 
 
 


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